Publié dans Sport

Pétanque – Championnats du monde - Madagascar décroche l'or et l'argent

Publié le dimanche, 08 décembre 2024

Madagascar a brillé lors des Championnats du monde de pétanque, organisés au Zénith de Dijon, en décrochant à la fois la médaille d'or en tir de précision et la médaille d'argent en triplette. Une performance historique pour la Grande île, qui prouve une fois de plus son talent sur la scène mondiale.

Jean François Daniel Rakotondrainibe, surnommé "Zigle", a remporté son deuxième titre mondial en tir de précision. A seulement 23 ans, le jeune malgache a inscrit son nom en lettres d'or dans l'histoire du sport à Madagascar. Ce samedi 7 décembre 2024, au Zénith de Dijon, il a surclassé le Hongrois Nagy Laszlo avec un score final de 46-32. Une victoire impressionnante qui marque un nouveau chapitre dans sa carrière après son premier titre en 2017, lorsqu'il avait été couronné champion du monde junior en Chine.

 

Dans la discipline de triplette, Madagascar s’est incliné en finale face à l’équipe italienne sur un score de 11-13. Bien que la défaite soit décevante, les Malgaches n’ont pas démérité. La finale a été très disputée, équilibrée à chaque étape, et a tenu les spectateurs en haleine. Les Malgaches ont d'abord été menés 1-4 par les Italiens à la quatrième mène, avant de revenir à 6-4, puis à 6-10, 9-10 et 9-11 à la 8e mène. A égalité à 11, c’est finalement une erreur de "Tiana Kely" Rakotoniaina qui a permis aux Italiens de prendre l'avantage et de s'imposer.

En demi-finale, les Malgaches ont montré une stratégie parfaite pour contrer les Français, contraignant les champions du monde à jouer plus en précision qu'en tir. Le score final de 13-3 en faveur de Madagascar contre la France a confirmé la supériorité de l'équipe malgache.

En quart de finale,  Madagascar a brillamment éliminé la Belgique (13-3), après avoir été mené 2-3 au début. 

« C’est une immense fierté pour notre nation. Ce sacre montre que Madagascar a des talents et est capable de rivaliser avec les meilleurs du monde », a déclaré un représentant de la Fédération sport boules malagasy (FSBM).

 

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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